Evolution
des logements de la périphérie angevine au XXième
siècle |
|
Au
début du XXième siècle, les quartiers périphériques
étaient uniquement pavillonnaires.
- Les deux types de maisons les plus répandues
étaient d'une part la "maison
angevine" à un étage, d'autre part, la
maisonnette formée d'un simple rez-de-chaussée.
|
|
Dès
l'entre-deux-guerres, la crise du logement était perceptible.
- Mais suite à la faible activité
du secteur du bâtiment de 1914 à 1945 et aux destructions
importantes relatives à la seconde guerre mondiale, la crise
du logement atteind son paroxysme au début des années
50.
Cette crise tant quantitative que qualitative, affectait particulièrement
les jeunes ménages, contraints à la cohabitation avec
les parents ou à la location de chambres meublées plus
ou moins confortables.
- En 1954, une enquête relate la vétusté
du parc immobilier d'Angers annonçant plus de 70 % d'immeubles
datant d'avant 1914, dont plus de 36 % antérieurs à 1871.
Quant aux logements insalubres, on les estimait entre 5 à 20
% du parc immobilier.
- Après la seconde guerre mondiale, beaucoup
de citadins angevins, parmi les plus humbles, vivaient dans l'inconfort.
Le retard accumulé dans la mise en place des réseaux de
distribution d'eau potable et des réseaux d'assainissement s'avérait
particulièrement préjudiciable à la santé
publique.
|
|
Début des années
50
- Le gaz se généralisait de plus en plus pour la
cuisson des aliments (de moins en moins pour l'éclairage). En
1954, 78 % des logements bénéficiaient du branchement
au gaz de ville.
- L'électricité, découverte plus récente
que le gaz, apparaissait -avec l'automobile- comme un des principaux
apports de la modernité du premier XXème siècle.
Elle était utilisée essentiellement pour l'éclairage,
les appareils électro-ménagers étant rares à
cette époque.
- Dans les années 40, un citadin de l'Anjou sur trois continuait
d'aller chercher l'eau à l'extérieur de son logement,
soit à l'étage, soit dans la cour, soit dans la rue à
une borne-fontaine publique. Dans les années 50, l'eau courante
était encore un privilège. Quant à l'eau chaude
au robinet et à la salle de bains, à peine
plus d'un logement sur dix en était équipé, en
1954.
: |
|
Nouvelles constructions, nouveaux
conforts.
- Les éléments de confort, actuellement banalisés
-salle d'eau avec baignoire ou douche, WC intérieurs, chauffage
central, téléphone- faisaient encore figure de luxe. En
1954, seulement 5 % des immeubles angevins étaient pourvus de
tout le confort. C'était pire encore dans les zones rurales.
Il est indéniable que les constructions HLM qui suivirent apportèrent
du confort aux nouveaux habitants.
- Il faut tout de même nuancer... Toujours au début de
ces années 50, le Ministère de la Reconstruction et de
l'Urbanisme (M.R.U.) autorisait parfois l'édification d'immeubles
neufs dont les appartements étaient dépourvus de chauffage
central, par exemple à Belle Beille
|
|
C'est
alors à partir des années 50-60,
que la silhouette des villes angevines se trouva complètement bouleversée.
- Avec la construction
en périphérie urbaine des premiers grands ensembles, cités
d'immeubles-barres de 4 ou 5 niveaux et d'immeubles tours comme Belle
Beille
- Puis c'est en 1960, qu'a lieu la création
de la ZUP de Monplaisir
- Et en 1965, celle
de la ZUP de la
Roseraie.
|