Autrefois, vaste campagne
d'une centaine d'hectare composée de quelques logis et maisons
rurales et de terrains agricoles consacrés aux cultures intensives
(légumes de plein champ, horticulture et pépinières),
la Roseraie est aujourd'hui devenue cette grande cité que l'on
connaît.
C'est dans les années 60
que la ville décide l'urbanisation planifiée, sous forme
de ZUP (Zone à Urbaniser en Priorité), de ce
secteur.
Vers 1960, la cité de Salpinre, ensemble d'immeubles de logements
sociaux, y constituait le seul avant-poste del'urbanisation, à
côté d'un jardin expérimental de rosiers, qui
devait donner son nom au futur quartier.
Puis, à partir de 1966, sous l'égide
d'une société d'économie mixte d'aménagement,
surgit de terre le très vaste quartier de la Roseraie, associant
construction sociale HLM et construction privée. Sa construction
qui s'échelonne pendant une dizaine d'années, donnera
à terme quelques 6 500 logements (et près de 20 000 habitants),
l'équivalent d'une ville moyenne !
Contrairement aux quartiers précédents, les équipements
de services, scolaires, sportifs, socio-culturels et commerciaux sont
édifiés en même temps que les logements.
Autour des places Jean XXIII et Jean Vilar, bordées de petits
centres commerciaux, seront constitués de grands immeubles collectifs
de logements, tandis que de vastes lotissemnts pavillonnaires s'étalent
à l'ouest et au sud.
Une partie du quartier bénéficie d'un système
de chauffage central collectif alimenté par la nouvelle usine
d'incinération des ordures ménagères -usine aujourd'hui
contestée en raison des risques de pollution-.
Ensuite, dans les années 70-80, le quartier
de la Roseraie a été prolongé par
la ZAC d'Orgemont.