Historique de Belle Beille
CONSTRUCTIONS SUCCESSIVES
 
C'est en 1953 que le plateau de Belle-Beille (du nom d'une ferme) voit naître le premier projet de "grand ensemble" sur Angers. Suite à l'explosion démographique de l'après-guerre et à la pénurie de logements qui s'en suit, 650 logements sont prévus sur dix-huit hectares pour un coût de 2,3 milliards.
Auparavant, toute cette partie du territoire communal était restée non urbanisée, à l'exception, le long de la route de Nantes, du faubourg linéaire de la Ballue.
 
  • En fait, 2 ans auparavant, en 1951, la cité Phenix, une cité d'urgence qui fut remplacée par des barres et tours HLM (tours Hamon), avenue Patton, est construite.
  • Mais c'est en 1953, que débute réellement les constructions au coeur même du site de Belle-Beille, sur l'avenue Notre Dame du Lac.
    Puis un autre chantier, lancé en 1954, donne naissance à la cité de l'abbé Pierre, aujourd'hui le hameau de la Licorne.

Ce nouveau quartier fut finalement édifié en trois tranches, dont Belle-Beille I (1953-1954), puis, Belle-Beille II (1957-1958) et enfin, Belle-Beille III (1959-1960)

  • Entre 1951 et 1979, ce sont plus de 3 000 logements qui sont édifiés. 70 % de logements locatifs sociaux groupés en immeubles collectifs d'au moins quatre étages, de part et d'autre de l'avenue Notre Dame du Lac, et 30 % de pavillons en accession à la propriété, implantés de façon plus desserrée entre l'avenue Notre Dame du Lac et l'avenue Patton (route de Nantes).
 
Pour la première fois en France, on emploie dans un grand ensemble un procédé de construction préfabriqué (le procédé Baupère). D'avoir été un chantier expérimental, il en résulte quelques erreurs, un aménagement et des équipements insuffisants tout comme une mauvaise liaison avec le centre ville malgré l'achat de dix autobus en 1953.